Retournons en Forochel !Aaah ! Ces aurores boréales, je ne m'en lasse pas. Et les vêtements des Lossoths sont si agréablement colorés, comme leur personnalité, que j'ai vraiment du plaisir à retourner dans cette froide région.
Mieux équipé et plus aguerri face aux dangers de ce pays, je suis parti en exploration dans les zones reculées.
J'ai pu ainsi repérer pour plus tard l'emplacement de ces étonnants coffres, déposés un peu partout par on ne sait qui ni pourquoi.
De quoi se réchauffer un peu en combattant vers et Gauradans aux Pierres Solitaires...
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Ou de profiter d'un magnifique point de vue sur la baie de Forochel, près de Pyndi Peldot...
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Celui qui suit m'a demandé beaucoup de courage. Et d'eau de vie.
Pas pour tuer les Angmarins qui se trouvaient sur le passage. Cela, ce fut la partie la plus plaisante.
C'est Raija qui m'a entraîné dans cette découverte.
Avec ses yeux perçants, il avait repéré du haut de Karhu-leiri un objet brillant sur un iceberg de la baie.
Mais il fallait traverser deux bras de mer pour l'atteindre...
Se mouiller par ce froid ? Non mais, quelle folie !
Raija était déterminé. Têtu un lossoth, au moins autant qu'un nain !
Pas moyen de le faire renoncer au cours du déjeuner bien arrosé que nous avons partagé.
Il me mit au défi de l'accompagner...
Impossible de se dérober. Diantre, je suis un nain !
Et puis, son eau de vie m'avait rendu optimiste...
A peine le repas achevé, nous sommes descendus dans la baie en contrebas.
Nous étions chauds-bouillants (
mais avec quoi fabrique-t-il son eau de vie ? ), et les Angmarins étaient frigorifiés. J'abattais ma hache au rythme de la chanson que Raija hurlait à tue-tête en traversant leur camp.
Encore pliés de rire devant les mines déconfites de ces suppôts d'Angmar, nous avons, sans hésitation, traversé un petit bras de mer pour atteindre la première île.
Moins bouillants mais toujours chauds, nous avons enchaîné la traversée vers la 2ème île.
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Ce n'était qu'une grande surface de glace plate et toute en longueur, qui n'offrait aucun refuge contre le froid glacial.
Là, mes joues rougies par l'alcool ont commencé à virer au bleu...
Mais il y avait bien, au loin, un objet qui reflétait la lumière.
Hélas, c'était un de ces #¤#~# coffres inviolables !
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J’eus beau raconter à Raija mes précédents déboires avec ces coffres, il s'est escrimé longtemps à tenter de l'ouvrir.
Et moi, je me congelais sur place...
Le retour fut moins joyeux.
Retraverser les deux bras de mer alors que nous étions déjà gelés fut un supplice.
Heureusement, la traversée du camp angmarin permit au vieux nain que je suis de me réchauffer et à Raija d'évacuer sa frustration.
Entre notre euphorie à l'aller et notre fureur au retour, il ne restait plus grand monde après notre passage...
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Parvenus au Karhu-leiri, Oiva a pris soin de nous. A sa façon...
Après nous avoir dévêtus et installés près d'un feu dans la tente, elle a vivement exprimé sa colère contre notre expédition insensée en nous frottant sans ménagement pour nous réchauffer.
Je n'ai pas attrapé de refroidissement, certes, mais j'ai encore la peau toute irritée de ce traitement !