Urugarth ... Enfin !
Urugarth, le fief des sous-fifres de Sauron, a été nettoyé à défaut d'être assaini.
La puanteur des lieux, les miasmes corrosifs des eaux et des fumées omniprésentes furent ce qui a été le plus difficile à supporter.
Nos provisions se sont gâtées très vite, infestées par l'odeur. La moindre gorgée à notre gourde prenait vite un goût de vomi.
Et cela, pour des nains et des hobbits, ça nous a mis vite en colère !
Ils en ont payé le prix...
Nous étions 5 : maitre Zkroin, maitre Kalazrune, damoiselle Jolyfleur, Jasp et messire Delerandor. Niveau 55 à 62.
Deux gardiens des runes, une cambrioleuse, un chasseur et un gardien.
Partis de Garth Forthnir, nous avons d'abord franchi la Porte des Ombres et rejoint le camp de Tarmunn Sursa situé au nord d'Urugarth.
Ces premiers combats sur le trajet nous avaient mis en appétit. Une petite pause s'imposait.
Si l'on avait su ce qui nous attendait, on aurait fait bombance !
A la croisée des routes, nous avons observé Carn Dûm, si sévère et menaçant sur ce ciel étrange. Bientôt, nous y combattrons. Bientôt...
En face, c'est le camp des orcs et autres sous-fifres.
Et c'est un vrai foutoir !
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Des passerelles branlantes où un hobbit tomberait sans difficulté entre des planches mal jointes, surplombent des abîmes pour relier des camps de fortune disséminés dans les ruines d'une vieille fortification.
Chacun a son "coin" avec son petit chef qui plastronne : les orcs, les drakes, les trolls ou les ouargues.
Mais tous ont en commun une désorganisation totale, une crasse omniprésente, et une totale soumission servile à leurs maitres d'Angmar. Ça grouille, ça crie et ça pue !
Au point que les esclaves du peuple pâle nous remercient quand on les tue...
Nous avons exploré zone par zone, coin par coin.
Nous avons éliminé chaque bande ainsi que leur meneur.
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Nous avons trouvé la clef nous permettant d'accéder au repaire du chef de ce ramassis de pouilleux.
Il nous a expédié ses soldats, son élite de chaque clan, avant d'être obligé de venir lui-même nous affronter.
Et de plier sous notre colère devant ce qu'ils ont fait à cette terre... ( et nos provisions gâchées... ).
Ces êtres repoussants ont été vaincus. Mais le mal de cette terre semble profond, un mal caché au fond de cette eau devenue verte et mortelle... Quelque chose est encore là....
Jolyfleur a aussi pris des photos. J'espère qu'elle les ajoutera...