Barad Gularan - un défi difficile !Première expédition : Ce premier contact s'est soldé par un échec. Mais, il y a eu de bons moments !
Partis de Garth Agarwen, Zkroin, Kogndurr, Hordin, Salinas et moi-même, 3 nains et 2 hobbits, avons décrypté les méandres des sentiers perdus autour de Barad Gularan, afin de trouver sans trop de détours la Tour de Minas Deloth.
Les rencontres en chemin nous ont chauffé le sang.
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Et c'est déterminés et le cœur confiant que nous avons franchi la porte de la Tour.
Sous le commandement de notre avisé Zkroin, nous avons progressé dans cette bibliothèque.
Nous avons éliminé ces armures spectrales qui semblaient tout droit sorties des livres anciens. Ces livres sont drôlement nombreux et presqu'aussi grands que nous !
Puisqu'elles tenaient tant à donner leur vie pour la gloire d'Angmar, on les a exaucées...
Quand aux sorcières, leur tunique blanche n'en font pas des anges...
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Bien que ce soit le Roi-Sorcier qui l'ait édifiée, je la trouve fort bien construite, cette bibliothèque. Bon, la lave sous les grilles ouvragées de la pièce principale est d'un goût douteux, mais le bâtiment présente ainsi une température fort agréable. Le maintien intact des grandes dalles au sol et des moellons des murs prouvent la qualité des bâtisseurs. Les dorures sont finement ouvragées. Tout cela me semble avoir été le travail de nains, certainement fait prisonniers et qui sont morts à la tache, mais qui ont laissé ainsi un digne témoignage de leur passage !
Et les tentures aux murs ... En tissu lourd mais souple... D'un rouge qui reflète la lumière... Elles renvoient les tapis tissés au rang d'accessoires !
Ah ! Si mon sac avait été moins chargé et s'il n'y avait pas eu autant de toiles d'araignée, j'en aurai bien pris quelques coupons pour agrémenter mon smial...
A l'étage, on a fait face à un de ces types prétentieux qui portent une de ces capes à capuche rouge, à l'instar des nazguls, croyant sans doute en tirer l'invincibilité de leurs maîtres, et effraient ainsi le bon peuple et les enfants. Mais l'habit ne fait pas le moine. ( Après tout, moi-aussi, j'ai une belle cape rouge ! ). Et le Chambellan Wisdán dut constater que, bien que nous soyons petits, nous n'avions guère peur de lui.
Il y avait des beaux objets dans son coffre..
Il faut absolument que je rajoute des poches à ma besace ! J'ai ramassé tout un tas de mathoms étonnants en ce lieu, mais j'ai dû, bien à regret, me débarrasser d'une bonne partie d'entre eux par la suite. Impossible de se servir d'un arc quand on a les bras chargés... Les nains sont plus malins, ils les glissent dans leurs chausses. Du coup, on a l'impression qu'ils s'épaississent au fur et à mesure de l'expédition...
Et nous voilà devant le Chef des Gardes de Minas Deloth, bien planté devant la porte de la Salle d'Invocation.
-" Moi, Forvengwath, je ne vous laisserai pas passer ! Je ne suis pas comme ces minables ! "Vantard !
La Salle d'Invocation.
Les prêtresses, concentrées sur leur tâche, ne nous remarquent pas de suite. Nous avons le temps d'examiner les lieux.
Non mais, vous avez vu ces tentures ! Et pas moisies par les araignées, celles-là !
C'est alors que je réfléchis au moyen d'en récupérer quelques mètres que je remarque le machin tout maigre à grandes cornes/griffes/pattes... qui flotte au-dessus d'une fenêtre de lave.
Tiens ? C'est lui le démon Udunion ? Au moins, on ne se fera pas un torticolis. Il n'est pas trop grand...
Mulvuire, la grande prêtresse, nous repère et déclenche l'assaut à grands cris de rappel.
Et ça déboule de tous les côtés... Mais pourquoi faut-il qu'ils crient tout le temps leur allégeance ? Est-ce qu'on crie, nous ?
Les nains hurlent peut-être un petit peu sous l'effort... les chants du ménestrel ressemblent parfois ( souvent ? ) à des égosillements... mais, enfin, on n'entend pas
" Ma vie pour la gloire des Petits-Pas !"( Je devrais peut-être effacer ce passage. Ça va donner des idées au Patriarche...)C'est ensuite que les choses se sont gâtées.
Il a d'abord fallu bien comprendre le mécanisme des sceaux et des trois objets contrôlant le démon, et décoder ses divagations afin de prévoir ses intentions.
Les gardiens ont dû trouver une stratégie pour aller au contact sans être bruler par la lave sous-jacente.
Mais, malgré notre coordination et notre concentration, l'un de nous, comme choisi au hasard, sombrait soudain inexplicablement dans l'inconscience. Et, dès que nous diminuions notre puissance d'attaque, ce fichu démon se régénérait !
A cinq, nous arrivions presque à l'achever. Réduits à 4, il reprenait des forces. Un des nôtres s'évanouissait encore, et cela sonnait rapidement la fin de l'affrontement pour les trois derniers combattants.
Nous essayâmes jusqu'à l'épuisement de nos forces. En vain.
Nous ne comprenions pas.
Il est toujours désagréable de finir une expédition sur une défaite.
De la même façon que nous partageons notre satisfaction après une victoire, nous avons besoin de partager nos désillusions.
Et c'est en Evendim que nous avons trouvé le réconfort.
Avec de la musique et le retour inespéré d'un grand ami...
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Et vous savez quoi ? Le Prince Potiron n'a jamais vaincu Udunion ! Si ce n'est pas un défi, ça !!